3.1 Acceptabilité
LA RETICENCE DES EMPLOYES AU CHANGEMENT EST UN FREIN MAJEUR A L’AUGMENTED WORKER
Le premier grand frein au développement de l’Augmented Worker est le collaborateur lui-même. En effet, les employés se montrent réticents à l’idée de changer leur façon de travailler et craignent une dévalorisation de leur travail. Par définition, le changement génère de l’inquiétude. Ce phénomène est accentué par les longs et complexes processus de formation associés. Le rôle des managers est donc primordial pour assurer une optimisation entre pénibilité et productivité.
Les solutions existantes aujourd’hui sur le marché ne répondent que partiellement aux problèmes car elles sont focalisées sur les formations. En effet, des plateformes de e-learning sont disponibles pour accéder plus rapidement et simplement aux formations. Les objets connectés (AR et VR) facilitent l’apprentissage de nouvelles tâches en simulant des situations nouvelles. Ces outils sont à disposition et en cours d’adoption par les entreprises pour diminuer l’impact et la durée des formations.
UN LABEL DE CERTIFICATION POUR RASSURER LES COLLABORATEURS
Pour rassurer les collaborateurs dans le processus de changement, le Bengs Lab a envisagé de créer un label de certification. Ce dernier aurait pour but de valider la bonne transformation des entreprises implémentant des solutions Augmented Worker. Le label englobe l’entreprise déployant une solution d’Augmented Worker et les collaborateurs augmentés respectant le processus labélisé. La relation entre les collaborateurs et la technologie est aussi labélisée.
Ainsi, trois niveaux de labels pourraient être accordés :
- Valider un bon déploiement et processus autour de la solution Augmented Worker mise en place
- Valider la relation Homme – Machine
- Valider l’ensemble des deux labels
Deux actifs sont attendus : un guide de la robotisation aux entreprises en pleine transformation et un nouveau système de valeurs pour accompagner les RH dans le changement.
