Un bénéfice net attendu de 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030
Sur le plan économique, une étude menée par la fondation Ellen Macarthur, McKinsey et SUN a montré qu’il serait possible d’ici 2030 de générer un bénéfice net de 1 000 milliards de dollars supplémentaires en fondant le développement des activités économiques sur des modèles circulaires plutôt que linéaires.
Ainsi l’économie circulaire pourrait stimuler la croissance et apporter une valeur ajoutée économique :
- La baisse des dépenses en matières premières – rendue possible par des activités telles que l’éco-conception, la maintenance prédictive, un recyclage de meilleure qualité, etc. Dans les meilleurs scénarios, ces économies représenteraient un montant de 630 milliards de dollars par an pour la zone UE.
- Des économies issues des activités de maintenance, de remise à neuf et de réutilisation, qui génèreraient des économies d’énergie (liées à la fabrication et au test), et des économies sur les dépenses pour acheter des produits neufs.
- Le besoin moins important en matières premières permettrait de récupérer une meilleure productivité sur des terres jusqu’alors surexploitées. La perte de productivité sur ces terres est pour le moment de 40 milliards de dollars par an au niveau mondial.
- Une augmentation des revenus moyens des foyers de près de 11% d’ici 2030, qui résulteraient en un pouvoir d’achat plus important, et donc d’une hausse des dépenses et de l’épargne.
- Une croissance du PIB de près de 11% sur 15 ans, alors qu’une croissance de 4% est attendue sur cette même période en cas de maintien des modèles linéaires.
- La création de près de 300.000 emplois en France.